Sandinista va avoir 40 ans, le 12 décembre précisément. Le moment est idéal pour le redécouvrir : sorti presque trop rapidement un an quasiment jour pour jour après London Calling, le triple album vinyle de l’époque avait divisé la critique et les fans.

Certains le trouvaient trop long, d’autres y entendaient trop la patte de leur ami et producteur Mickey Dread, d’autres encore se focalisaient sur les tensions entre CBS et le groupe, ou alors sur le message politique « sandiniste », bref, le projet et son contexte n’étaient pas facile à comprendre….

Aujourd’hui, avec 40 ans de recul, il est temps de réhabiliter Sandinista !…pour son audace artistique avec les toutes premières incursions d’un groupe de rock blanc dans le rap avec Magnificent 7, pour l’ouverture encore plus évidente que sur London Calling vers le reggae et le dub qui a sans doute influencé quelques d’artistes de la scène dite « trip hop » du début des années 90 et pour la flamboyance intacte des titres rock qui n’auraient pas dépareillé s’ils étaient parus sur le glorieux précédent opus (la reprise de Police on My Back, Somebody Got Murdered)

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