On l’appelait « The Voice », tant son organe frisait la perfection. Whitney Houston aura connu la gloire absolue à la fin des années 80 et au début des années 90, avant d’être retrouvée inanimée dans sa salle de bain du Beverly Hotel (Beverly Hills, Californie) le samedi 11 février 2012, soit vingt-quatre heures à peine avant la cérémonie des Grammy Awards, une de ces grand-messes de la crème de la musique internationale à laquelle Whitney Houston était habituée, depuis son album Whitney, en 1987. Cette 54ème édition des Grammy Awards se sera donc transformée en immense hommage à la Diva : de LL Cool J. à Jennifer Hudson en passant par Clive Davis, son ancien producteur et mentor…

Whitney Houston est née à Newark dans le New Jersey (Etats-Unis). Fille d’une choriste et nièce de Dionne Warwick, Whitney Houston a baigné très tôt dans la musique. C’est en 1985 que la chanteuse débute sa carrière avec un album homonyme. Succès immédiat, gloire internationale et industrie musicale en forme finissent par la mener en Europe, en France plus précisément, où l’on se souviendra de sa prestation chez Michel Drucker en 1986, lorsque Serge Gainsbourg n’hésita pas à faire allusion à sa grande beauté d’une manière pour le moins… directe. Cet épisode avait d’ailleurs blessé Whitney Houston. Puissante, mais fragile. Déjà…

Mais l’apogée de la carrière de Whitney Houston interviendra en 1992, à la sortie du film The Bodyguard, avec Kevin Costner dans le rôle-titre. La Diva balaie d’un revers de main tous les charts du Monde entier avec la chanson extraite de la bande-originale du film, « I Will Always Love You », une reprise de Dolly Parton qui s’écoulera à 39 millions d’exemplaires. Les chiffres faramineux, Whitney Houston les a accumulés : elle vendra en tout, durant sa carrière, plus de 170 millions de disques.

En 2009, Whitney Houston sort un nouvel album, afin de relancer sa carrière. I Look to You ne connaîtra pas le succès escompté, malgré des chansons de bonne facture, peut-être les meilleures depuis bien longtemps… Puis le Nothing But Love Tour, qui devait faire office de rédemption artistique pour Whitney Houston en 2010 sera finalement un succès en demi teinte.

Respectée par le milieu musical, plébiscitée par toutes les chanteuses à voix de la génération qui a suivi, Whitney Houston disparait tragiquement le 11 février 2012, alors qu’elle devait chanter le lendemain soir aux Grammy Awards.