Multi-artistes
La discothèque idéale « Les Chanteuses »
Découvrez 15 chefs-d’œuvres incontournables et autant de moments-clés de l’histoire du jazz enregistré ! Au delà du temps et des épreuves, une figure emblématique du jazz demeure, qui synthétise et cristallise l’essence même de cette musique tout en en offrant l’« image » la plus concrète et séduisante – la chanteuse de jazz ! C’est au-delà du mythe, à …
Découvrez 15 chefs-d’œuvres incontournables et autant de moments-clés de l’histoire du jazz enregistré !
Au delà du temps et des épreuves, une figure emblématique du jazz demeure, qui synthétise et cristallise l’essence même de cette musique tout en en offrant l’« image » la plus concrète et séduisante – la chanteuse de jazz ! C’est au-delà du mythe, à la réalité plurielle et toujours changeante de cette caste très particulière de musiciennes que ce coffret rend hommage aujourd’hui.
En 15 disques incontournables et autant d’artistes d’exception, cette sélection propose une traversée intime et singulière de l’histoire du jazz. Elle met en valeur l’extraordinaire diversité d’expression de sa tradition vocale mais contribue également à rendre tangibles, au-delà de la profusion des styles, ces quelques traits esthétiques fondamentaux, par quoi l’amateur ou le néophyte reconnaît immanquablement la présence d’une authentique chanteuse de jazz.
1. Rose Murphy – The Chee-Chee Girl Dans un registre gouailleur, espiègle et subtilement érotique, la pianiste et chanteuse Rose Murphy (1913-1989) incarne la « variété jazzée » dans ce qu’elle a de plus léger et pétillant. Celle que l’on surnomma bien vite « The Chee Chee Girl » fut l’une des principales sources d’inspiration d’une certaine Marylin Monroe.
2. Sarah Vaughan – After Hours (+ 4 titres par rapport à l’édition 33t originale) Avec ces enregistrements réalisés entre 1949 et 1955, Sarah Vaughan (1924-1990), rend précisément compte de cet instant où les jungles abstraites du jazz s’acclimatent au charme raffiné et luxueux des orchestres à cordes.
3. Betty Carter – Social Club (Pour la première fois en CD) Betty Carter (1929-1998) apparaît dans ce «Social Call», enregistré entre 1955 et 1956, impressionnante de musicalité et de technicité. Elle y est accompagnée par le trio du pianiste Ray Bryant, augmenté du flûtiste Jerome Richardson mais aussi, sur certaines plages, par le big band de Gigi Gryce.
4. Rosemary Clooney & Duke Ellington & His Orchestra – Blue Rose (+ 1 titre par rapport à l’édition 33t originale) C’est en 1956 qu’a lieu cette stupéfiante rencontre d’intelligence musicale entre la chanteuse Rose Mary Clooney (la tante du beau George), grande vedette populaire de shows télévisés, et l’orchestre de Duke Ellington. Une alliance apparemment contre-nature pour un authentique petit chef-d’œuvre secret de l’histoire du jazz vocal.
5. Billie Holiday – Lady In Satin (+ 5 prises alternatives par rapport à l’édition 33t originale) «…Billie Holiday, la diva du jazz, la Lady du jazz, Lady Day, la Callas, la star, la voix du jazz » comme l’a décrite Françoise Sagan. Pour ce « Lady In Satin » de 1958, l’enregistrement préféré de Billie, elle est magnifiquement accompagnée par le grand orchestre de Ray Ellis.
6. Lena Horne – Give The Lady What She Wants Lena Horne (1917-2010) fut l’une des premières chanteuses noires à devenir la vedette de comédies musicales de Broadway puis une actrice célèbre (« Cabin in the Sky » ou « Stormy Weather »). Enregistrée ici en 1958, elle pose sa voix claire et naturellement swingante dans l’écrin luxueux du grand orchestre de son mari Lennie Hayton.
7. Helen Merrill – Parole e musica 1960, accompagnée par une formation italienne, la grande dame du jazz enregistre à Rome 12 sublimes standards. Chaque chanson est précédée par sa récitation en italien. Une ambiance magique pour un album sensuel et intimiste.
8. Carmen McRae – Sings Lover Man and other Billie Holiday Classics (+ 2 titres par rapport à l’édition 33t originale) Carmen McRae (1922-1994), lorsqu’elle se réinstalle définitivement sur le devant de la scène dans les années 50, s’impose aussitôt comme la disciple la plus personnelle de Billie Holiday. Le disque qu’elle lui consacre en 1961, « Carmen McRae Sings Lover Man And Other Billie Holiday Classics », en est une preuve magistrale et un modèle de pudeur et de classicisme.
9. Doris Day & André Previn – Duet Doris Day (née en 1922), star du petit écran et actrice renommée, n’a jamais oublié qu’elle avait débuté sa carrière en tant que chanteuse et n’a cessé d’enregistrer des disques faisant naturellement le lien entre variété et jazz. Dans ce « Duet », portée par le swing minimaliste et élégant du trio d’André Previn, la chanteuse y laisse s’exprimer, comme jamais, ce mélange de naturel et de sophistication qui fut toujours sa marque de fabrique.
10. Jeanne Lee and Ran Blake – The Newest Sound Around (+ 4 titres par rapport à l’édition 33t originale) La vocaliste Jeanne Lee (1939-2000), virtuose paradoxale du chant susurré, enregistre en 1961, en compagnie du pianiste Ran Blake, ce disque entré immédiatement dans la légende du jazz vocal. Dans un registre minimaliste, mettant en avant sa voix de braise profonde sur le jeu très lisse du pianiste, Jeanne Lee y renouvelle en profondeur l’art vocal afro-américain.
11. Aretha Franklin – Yeah!!! (+ en bonus la séance originale : 13 titres sans le mix des applaudissements) Cet album enregistré en 1965, apparaît dans la carrière de la future diva de la soul comme l’un de ses plus ouvertement liés au jazz. Aretha Franklin intègre tout naturellement à son chant cette part essentielle de son héritage, prouvant au passage, à qui en doutait, à quel point le jazz a toujours intimement participé à son ADN artistique.
12. Ella Fitzgerald – Newport Jazz Festival, Live at Carnegie Hall, July 5, 1973 (2CDs) Saisie sur le vif en 1973, Ella Fitzgerald (1918-1996) offre ici la quintessence de son génie. Accompagnée du Chick Webb Orchestra, mais aussi d’un quartette plein d’élégance mené par le pianiste Tommy Flanagan, Ella y égrène un répertoire choisi de standards immortels et de chansons fétiches avec une fraîcheur telle, qu’elle donne l’impression de les découvrir dans l’instant. La perfection formelle du swing vocal.
13. Etta James – Time After Time Etta James (1938-2012) choisit de rendre ici hommage aux standards de jazz en y consacrant l’intégralité d’un album. La chanteuse est entourée de jazzmen émérites dont le pianiste Cedar Walton et le saxophoniste Eddie Harris. Sans rien abandonner de sa fougue ni de son expressivité exceptionnelle, ancrée profondément dans l’esthétique du gospel et du blues, Etta James révèle une vraie sensibilité et une intelligence intime dans ce répertoire inhabituel pour elle.
14. Lisa Ekdahl – When Did You Leave heaven (+ 2 titres par rapport à l’édition CD originale) Relevant d’une sorte de vision fantasmée de l’âge d’or des clubs, la chanteuse suédoise Lisa Ekdahl signe avec cet album, paru en 1997, un hommage mutin et décalé à l’univers des standards. D’une voix enfantine osant la synthèse entre Rose Murphy et la pop star Björk, Lisa Ekdahl, accompagnée par l’élégant trio du pianiste Peter Nordahl, y égrène une série de standards intemporels avec une sensualité et une fraîcheur incontestable.
15. Eliane Elias – Dreamer (+ 1 prise alternative et 1 titre par rapport à l’édition CD originale) La pianiste chanteuse brésilienne a connu un beau succès avec cet album sorti en 2004 en interprétant quelques grands succès de la bossa-nova. Revisité au prisme de l’esthétique métissée du jazz fusion, Eliane Elias pose sa voix limpide et caressante sur un tapis de cordes zébrées par les contre-chants sinueux du saxophoniste Michael Brecker.
Découvrez ou redécouvrez les titres qui ont marqué l’histoire du jazz avec ce coffret Jazz Vocal « Les chanteuses ».